
Pourtant, les horaires de travail des gendarmes peuvent paraître plus contraignants. Contrairement aux policiers travaillant généralement en 3 X 8, les militaires, eux, doivent être disponibles 24 heures sur 24 lorsqu'ils bénéficient d'un logement de fonction. « Les gendarmes travaillent davantage, reconnaît Franck Chantelauze. Pour s'en rendre compte, il suffit de constater que la fermeture du commissariat de police de Libourne (Gironde) où travaillaient 60 policiers a été compensée par l'installation d'une brigade de 20 gendarmes... »
Qu'est-ce qui pousse alors les policiers à embrasser une carrière de gendarme ? « Il y a des avantages à devenir gendarme, professe Michel Antoine Thiers, du SNOP. Ils sont mieux payés et, chez nous, la carrière, c'est un peu une loterie... »
Le syndicaliste, qui déplore « un sentiment de supériorité » des gendarmes - « les collègues qui ont intégré la gendarmerie entendent des choses du genre : "Vous allez voir ce que c'est de vrais professionnels, il va falloir que vous vous remettiez à niveau". C'est lourd ! » - aimerait que cette passerelle soit étendue aux officiers de police (NDLR, elle est réservée pour l'instant aux gardiens de la paix). À noter que les gendarmes souhaitant entrer dans la police le peuvent : des stagiaires sont formés depuis ce lundi dans l'Essonne pour une durée de trois mois.
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