TOULOUSE (Reuters) - Un gendarme a tué avec son arme de service un homme qui brandissait un couteau, dans la nuit de mercredi à jeudi à Lavelanet (Ariège), apprend-on de source judiciaire.
Le parquet de Toulouse a rapporté qu'un homme de 34 ans au volant d'une voiture avait "percuté le mur d'enceinte de la gendarmerie" vers 02h30 puis "sonné au portillon."
Le gendarme de permanence est descendu lui ouvrir et s'est rendu compte que l'inconnu était "porteur d'un couteau" et qu'il se montrait "agressif vis-à-vis du militaire."
"Malgré l'opposition du gendarme, l'intéressé pénètre à l'intérieur de l'enceinte militaire et brandit son couteau en direction du militaire. Pour se défendre, celui-ci fait usage de son arme de service le blessant mortellement", ajoute le parquet dans un communiqué.
Le corps de la victime, dont l'identité n'a pas été communiquée, a été autopsié dans la journée de jeudi. L'examen a permis d'établir qu'elle avait reçu trois coups de feu, deux de ces tirs ayant été létaux.
"Des analyses toxicologiques sont actuellement en cours mais les premiers éléments de cette autopsie paraissent conformes avec les déclarations du gendarme qui a tiré", a précisé le substitut du procureur général de Toulouse, Jean-Jacques Ignacio.
Il a précisé que le gendarme, âgé de 30 ans, avait été placé en garde à vue et l'enquête confiée à l'Inspection technique de la gendarmerie nationale à Paris et à
La victime était originaire de Lavelanet où elle vivait avec sa famille. Souffrant d'une dépression depuis plusieurs mois, cet homme, sans antécédents judiciaires, avait abandonné son travail récemment mais était parfaitement entouré par sa famille, selon les premiers éléments de l'enquête.
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31.08.07 | 18h57
TOULOUSE (Reuters) - Un gendarme qui avait mortellement blessé avec son arme de service un homme de 34 ans dans la cour de la gendarmerie de Lavelanet (Ariège) a été remis en liberté, apprend-on de source judiciaire.
Ce gendarme âgé de 30 ans, dont l'identité n'a pas été révélée, avait été placé en garde à vue quelques heures après ce drame, jeudi matin, afin d'être entendu par les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie de Toulouse assistés de ceux de l'inspection technique de la direction générale à Paris.
"Même s'il est encore un peu tôt pour parler de légitime défense, l'agression de ce gendarme par sa victime ne fait aucun doute. Cette agression est caractérisée", a déclaré le procureur de
Pour les besoins de l'enquête, ce gendarme qui occupe son poste actuel depuis près de deux ans restera "à la disposition de la justice", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Vers 02h40 du matin jeudi, un habitant de Lavelanet, Abderamen Belhacène, avait percuté avec sa voiture les grilles de la gendarmerie avant de sonner au carillon de cette brigade.
Un gendarme de permanence s'était porté à la rencontre de cet homme qui brandissait un couteau. Pour l'empêcher d'entrer de force dans le bâtiment, le militaire avait fait usage de son arme de service à trois reprises, selon le parquet.
L'autopsie pratiquée jeudi a révélé que "deux de ces tirs avaient été létaux", selon Jean-Jacques Ignacio, substitut du procureur général de Toulouse. D'autres analyses ont permis d'établir que la victime n'était pas sous l'emprise de l'alcool.
La victime était des mois en dépression, ce qui l'avait obligé à abandonner son emploi. Depuis, il vivait dans sa famille. Il n'avait aucun antécédent judiciaire.
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