Le logiciel Ardoise remplace un antique logiciel nommé LRP qui prévoit également, lors de l’établissement d’une plainte par le procès-verbal dit «compte-rendu d’infraction» (CRI), la mention de l’état de la victime : adolescent, personne vulnérable, fonctionnaire, etc. Il n’y a donc pas d’innovation, juste la remise en forme d’une fonctionnalité déjà existante et utilisée.
C’est donc un mauvais procès qui est fait au logiciel Ardoise, sans doute parce que, dans l’empressement de l’accusation, certains ont omis de se renseigner. Rien de nouveau dans le principe, pas de fichage, Ardoise apporte principalement une automatisation de certaines tâches, qui sont pour le moment réalisées artisanalement, et l’élaboration de statistiques. À l’heure où l’on demande au service public d’accroître son efficacité et où l’on discute régulièrement de la délinquance sans pouvoir la quantifier précisément, il n’y a rien de bien traumatisant là-dedans.
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