Dérobée la semaine dernière lors d'un home-jacking, une BMW a été repérée hier matin à Tournefeuille. Ses occupants, qui pillaient une parfumerie, ont foncé sur une patrouille.
Un témoin qui s'inquiétait d'apercevoir des individus en train d'enfiler des cagoules dans une voiture rue du Languedoc à Tournefeuille a donné l'alerte hier matin. Quelques minutes plus tard, deux gendarmes de la brigade motorisée de Muret se sont retrouvés face à une voiture signalée volée depuis la semaine dernière. C'était devant la parfumerie La Pompadour, à l'entrée du chemin de Belbèze, toujours à Tournefeuille. Les deux militaires, qui passaient par là à bord d'une camionnette de la gendarmerie ont tenté d'intercepter le véhicule. A l'intérieur se trouvait un seul individu. Trois autres étaient en train de piller la parfumerie …
Encagoulés, vêtus de noir, les trois casseurs ont « explosé » la porte d'entrée à coups de pied avant de dérober de nombreux parfums sous les regards effrayés de deux vendeuses et d'une cliente… De l'extérieur, leur complice les a alertés et les voleurs ont quitté le magasin au moment où les gendarmes arrivaient. Ces derniers ont tenté de les stopper mais le conducteur n'a pas hésité à leur foncer dessus. Un des gendarmes a fait usage de son arme à deux reprises. Il aurait tiré en direction du sol, vers les pneus. La voiture, une BMW dérobée lors d'un home-jacking à Tournefeuille mardi dernier, a pris la fuite en direction de Toulouse. La camionnette des militaires n'a pas pu suivre longtemps le rythme des casseurs. Leurs traces ont été retrouvées quelques minutes plus tard du côté du quartier des Izards, au nord de Toulouse.
La voiture retrouvée aux Izards
Plusieurs équipages de la police se sont alors rendus sur place, avec l'appuie de l'hélicoptère de la gendarmerie qui a d'ailleurs volé très bas au-dessus des immeubles pour essayer de suivre les fuyards. Un témoin aurait bien vu des individus en train de porter de « gros sacs » mais ces suspects potentiels se sont évanouis avant l'arrivée des policiers.
Hier en fin de journée, la BMW utilisée pour ce casse, et peut-être pour d'autres agressions ces dernières semaines notamment lors du braquage d'un Quick dimanche en fin de journée soir à Fenouillet, a été retrouvée aux Izards. Le véhicule a été confié aux techniciens en investigations criminelles pour tenter de retrouver des traces exploitables pour l'enquête.
Le parquet a saisi les gendarmes de la section recherches de Toulouse de l'ensemble de l'enquête. Les enquêteurs brigade des recherches de la compagnie de Toulouse-Mirail travaillent avec eux. Selon les premiers éléments, le gendarme qui a ouvert le feu aurait agi en légitime défense. « Il est encore trop tôt pour l'affirmer mais certains éléments plaident en ce sens », tempère le procureur Michel Valet.
Cette attaque en plein jour confirme une tension perceptible depuis déjà deux semaines sur l'ensemble de l'agglomération toulousaine où les agressions sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes.
Gendarmes et policiers sont sur les dents et courent sans doute après plusieurs équipes. Avec la multiplication de ces faits, ils craignent un dérapage fatal. Soit chez les victimes qui, ces dernières semaines, ont souvent été sérieusement maltraitées et pour certaines grièvement blessées. Soit chez les délinquants, que rien ne semble pouvoir arrêter et qui à force de prendre tous les risques et de flirter avec la mort, risquent un jour de la croiser …
Les voisins n'ont rien vu
« Il nous a bien semblé entendre des coups de feu. On a vu arriver la camionnette des gendarmes puis elle est repartie très vite », racontent les membres de l'équipe du Soprano , la pizzeria située juste à côté de la parfumerie. « Et ensuite, d'autres policiers et gendarmes sont arrivés… », poursuivent ces témoins.
De l'autre côté du rond-point, les badauds observent un peu surpris les gendarmes au travail. « En plein jour, quand même, rien ne les arrête », lâche un passant à propos des casseurs. Un voisin, vêtu d'une veste du club de rugby local, s'inquiète du déploiement de force. Il craint un accident.
La nouvelle du casse et des coups de feu le rassureraient presque … « J'habite juste à côté », précise ce retraité. Ce voisin comme les autres, sait que « ce n'est pas la première fois » que ce commerce est visé. C'est d'ailleurs pour cela que même en pleine journée, la porte de la parfumerie est toujours fermée à clef. Hier ça n'a pas freiné les casseurs.
Encagoulés, vêtus de noir, les trois casseurs ont « explosé » la porte d'entrée à coups de pied avant de dérober de nombreux parfums sous les regards effrayés de deux vendeuses et d'une cliente… De l'extérieur, leur complice les a alertés et les voleurs ont quitté le magasin au moment où les gendarmes arrivaient. Ces derniers ont tenté de les stopper mais le conducteur n'a pas hésité à leur foncer dessus. Un des gendarmes a fait usage de son arme à deux reprises. Il aurait tiré en direction du sol, vers les pneus. La voiture, une BMW dérobée lors d'un home-jacking à Tournefeuille mardi dernier, a pris la fuite en direction de Toulouse. La camionnette des militaires n'a pas pu suivre longtemps le rythme des casseurs. Leurs traces ont été retrouvées quelques minutes plus tard du côté du quartier des Izards, au nord de Toulouse.
La voiture retrouvée aux Izards
Plusieurs équipages de la police se sont alors rendus sur place, avec l'appuie de l'hélicoptère de la gendarmerie qui a d'ailleurs volé très bas au-dessus des immeubles pour essayer de suivre les fuyards. Un témoin aurait bien vu des individus en train de porter de « gros sacs » mais ces suspects potentiels se sont évanouis avant l'arrivée des policiers.
Hier en fin de journée, la BMW utilisée pour ce casse, et peut-être pour d'autres agressions ces dernières semaines notamment lors du braquage d'un Quick dimanche en fin de journée soir à Fenouillet, a été retrouvée aux Izards. Le véhicule a été confié aux techniciens en investigations criminelles pour tenter de retrouver des traces exploitables pour l'enquête.
Le parquet a saisi les gendarmes de la section recherches de Toulouse de l'ensemble de l'enquête. Les enquêteurs brigade des recherches de la compagnie de Toulouse-Mirail travaillent avec eux. Selon les premiers éléments, le gendarme qui a ouvert le feu aurait agi en légitime défense. « Il est encore trop tôt pour l'affirmer mais certains éléments plaident en ce sens », tempère le procureur Michel Valet.
Cette attaque en plein jour confirme une tension perceptible depuis déjà deux semaines sur l'ensemble de l'agglomération toulousaine où les agressions sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes.
Gendarmes et policiers sont sur les dents et courent sans doute après plusieurs équipes. Avec la multiplication de ces faits, ils craignent un dérapage fatal. Soit chez les victimes qui, ces dernières semaines, ont souvent été sérieusement maltraitées et pour certaines grièvement blessées. Soit chez les délinquants, que rien ne semble pouvoir arrêter et qui à force de prendre tous les risques et de flirter avec la mort, risquent un jour de la croiser …
Les voisins n'ont rien vu
« Il nous a bien semblé entendre des coups de feu. On a vu arriver la camionnette des gendarmes puis elle est repartie très vite », racontent les membres de l'équipe du Soprano , la pizzeria située juste à côté de la parfumerie. « Et ensuite, d'autres policiers et gendarmes sont arrivés… », poursuivent ces témoins.
De l'autre côté du rond-point, les badauds observent un peu surpris les gendarmes au travail. « En plein jour, quand même, rien ne les arrête », lâche un passant à propos des casseurs. Un voisin, vêtu d'une veste du club de rugby local, s'inquiète du déploiement de force. Il craint un accident.
La nouvelle du casse et des coups de feu le rassureraient presque … « J'habite juste à côté », précise ce retraité. Ce voisin comme les autres, sait que « ce n'est pas la première fois » que ce commerce est visé. C'est d'ailleurs pour cela que même en pleine journée, la porte de la parfumerie est toujours fermée à clef. Hier ça n'a pas freiné les casseurs.
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