Les premiers gendarmes français, qui doivent accompagner et former les policiers afghans dans le cadre du dispositif POMLT (Police Operational Mentoring Liaison Team), ont quitté la France pour rejoindre les bases avancées de Nijrab et de Tagab, en Kapisa.
Au total, et au 1er décembre prochain, ils seront 150, venus des escadrons de gendarmerie mobile de Satory (Yvelines) et de Chauny (Aisne) à être déployés pour une durée de six mois en Afghanistan. Ils seront relevés en avril 2010 par des gendarmes venus de Rennes et de Pontivy.
Une partie d’entre eux rejoindra Mazar-e-Charif, une ville située à 300 km de Kaboul, afin de former les recrues de l’Afghan National Civil Order Police (ANCOP), qui est une unité destinée au maintien de l’ordre, à l’image des Compagnies républicaines de sécurité et de la gendarmerie mobile.
La décision d’envoyer des gendarmes pour encadrer la police afghane avait été officiellement annoncée par le président Sarkozy lors du sommet de l’Otan de Strasbourg, en avril dernier.
Cette mission est délicate à plus d’un titre pour les gendarmes français. En effet, la police afghane est minée par la corruption, quand elle n’est pas infiltrée par des sympathisants de la cause islamiste, comme cela s’est récemment vu avec les cinq militaires britanniques tués par un policier à un barrage dans le sud de l’Afghanistan. Et contrairement aux déploiements extérieurs précédents, comme en Bosnie Herzégovine et au Kosovo, ils interviendront dans un pays en guerre.
Aussi, les gendarmes affectés en Afghanistan, qui restent des militaires même si ils ont été rattachés au ministère de l’Intérieur, ont suivi une préparation spécifique délivrée par l’armée de Terre aux camps de Suippes et de Mourmelon.
Outre cette formation, ces 150 gendarmes ont reçu un équipement particulier où l’accent a été mis sur la protection. Ainsi, chaque militaire sera notamment pourvu d’un giler pare-balles de 17 kilos. Quant à l’armement, exit le traditionnel Famas. Pour cette mission, la Gendarmerie nationale a fait le choix du fusil d’assaut allemand Heckler & Koch G36 (HK G36), qui passe pour être une arme fiable et précise.
Enfin, l’armée de Terre a mis 12 véhicules de l’avant-blindé (VAB) à la disposition des gendarmes pour cette mission. Ces engins ont reçu un équipement spécifique, notamment pour ce qui concerne les transmissions.
Photo : Deux VAB mis à la disposition des gendarmes déployés en Afghanistan (c) Gendarmerie nationale
Au total, et au 1er décembre prochain, ils seront 150, venus des escadrons de gendarmerie mobile de Satory (Yvelines) et de Chauny (Aisne) à être déployés pour une durée de six mois en Afghanistan. Ils seront relevés en avril 2010 par des gendarmes venus de Rennes et de Pontivy.
Une partie d’entre eux rejoindra Mazar-e-Charif, une ville située à 300 km de Kaboul, afin de former les recrues de l’Afghan National Civil Order Police (ANCOP), qui est une unité destinée au maintien de l’ordre, à l’image des Compagnies républicaines de sécurité et de la gendarmerie mobile.
La décision d’envoyer des gendarmes pour encadrer la police afghane avait été officiellement annoncée par le président Sarkozy lors du sommet de l’Otan de Strasbourg, en avril dernier.
Cette mission est délicate à plus d’un titre pour les gendarmes français. En effet, la police afghane est minée par la corruption, quand elle n’est pas infiltrée par des sympathisants de la cause islamiste, comme cela s’est récemment vu avec les cinq militaires britanniques tués par un policier à un barrage dans le sud de l’Afghanistan. Et contrairement aux déploiements extérieurs précédents, comme en Bosnie Herzégovine et au Kosovo, ils interviendront dans un pays en guerre.
Aussi, les gendarmes affectés en Afghanistan, qui restent des militaires même si ils ont été rattachés au ministère de l’Intérieur, ont suivi une préparation spécifique délivrée par l’armée de Terre aux camps de Suippes et de Mourmelon.
Outre cette formation, ces 150 gendarmes ont reçu un équipement particulier où l’accent a été mis sur la protection. Ainsi, chaque militaire sera notamment pourvu d’un giler pare-balles de 17 kilos. Quant à l’armement, exit le traditionnel Famas. Pour cette mission, la Gendarmerie nationale a fait le choix du fusil d’assaut allemand Heckler & Koch G36 (HK G36), qui passe pour être une arme fiable et précise.
Enfin, l’armée de Terre a mis 12 véhicules de l’avant-blindé (VAB) à la disposition des gendarmes pour cette mission. Ces engins ont reçu un équipement spécifique, notamment pour ce qui concerne les transmissions.
Photo : Deux VAB mis à la disposition des gendarmes déployés en Afghanistan (c) Gendarmerie nationale
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