dimanche 25 avril 2010

La mission tire à sa fin. Dans environ quatre semaines, les quarante-huit gendarmes mobiles de Chauny seront de retour au bercail, dans leur escadron et auprès de leur famille, après six mois passés en terre afghane, dans la région de la Kapisa (Nord-Est de Kaboul).
Six mois durant lesquels ils auront « mentorer » leurs homologues afghans lors de leurs missions quotidiennes sur le terrain : contrôles, prévention, dissuasion… Une opération extérieure (OPEX) pour laquelle ils s'étaient préparés de façon très militaire lors de stage dans les camps de Mourmelon et Suippes (Marne) : détection des IED (engins explosifs commandés à distance), tir…
Il faut dire que leur feuille de route quotidienne est assez périlleuse. On se souvient de leur accrochage début janvier avec des talibans où les « mobiles » avaient dû riposter en ouvrant le feu. Sans oublier leur collaboration avec les forces armées dans la recherche de nos deux confrères de France 3 lors de leur enlèvement, le 30 décembre.
Si le Français lambda aurait quelques difficultés à jauger leur travail en Afghanistan, en haut lieu, on se félicite en tout cas du travail de ces premiers gendarmes (de Chauny et Satory) sur ce théâtre d'opérations pas comme les autres : un conflit loin de nos frontières et qui ne passionne pas vraiment l'opinion.
Les premiers à partir
D'autant que les gendarmes partaient quelque peu dans l'inconnu, sans le fameux retour d'expérience, bien connu dans le domaine militaire. Pour la bonne et simple raison que c'était le premier contingent à participer à cette mission, placée sous l'égide de la FGE (Force de gendarmerie européenne).
Alors s'il suffisait d'un signe de reconnaissance de l'Etat-major, on vient d'apprendre que les mobiles chaunois participeront au prochain défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées à Paris. Pas pour y exercer une énième mission de surveillance générale mais bel et bien pour arpenter les pavés des « Champs » avec les autres forces de l'armée française. Il faut le reconnaître sans détour : c'est une belle preuve de reconnaissance pour les hommes du capitaine Pacaud. ===> L.B.

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