
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, est allé mardi matin au camp de Satory (Yvelines) rencontrer une partie des 150 gendarmes français qui seront déployés en Afghanistan d'ici à la fin de l'année pour participer à la formation des policiers afghans.
"En accomplissant votre devoir, vous participez ainsi à l'écriture de l'histoire d'un peuple, d'une région, d'un pays tout entier", leur a lancé le ministre de l'Intérieur. Selon lui, en portant "hors de nos frontières les valeurs de notre pays et de nos compatriotes, vous allez contribuer à façonner, construire un Afghanistan libre, indépendant et démocratique", a-t-il ajouté.
Les militaires des deux escadrons de Chauny (Aisne) et de Satory seront déployés dans l'est de l'Afghanistan et auront pour mission d'instruire, de conseiller et d'accompagner sur le terrain quatre unités de la police ( Afghan Uniformed Police, AUP).
À Satory, le ministre de l'Intérieur s'est particulièrement intéressé à l'équipement de protection individuelle dont sera doté chaque gendarme français et qui représente, à lui seul, un poids de 17 kilos. En y ajoutant notamment l'armement, le matériel de communication et l'appareillage de vision nocturne, la charge totale atteindra "entre 35 et 40 kilos", selon un officier.
Enfin, Brice Hortefeux a annoncé qu'il se rendrait dans les mois qui viennent en Afghanistan pour se rendre compte, sur place, de l'accomplissement de la mission de la gendarmerie.
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