La France comptait 313 bandes au 1er janvier 2012
Par le terme "bande", les analystes du ministère de l'intérieur entendent "un groupe d'au minimum trois personnes dont la structure peut varier, qui comprend au moins un noyau stable de membres qui se considèrent ou sont considérés par les membres occasionnels comme étant une bande".
L'ÎLE-DE-FRANCE LA PLUS TOUCHÉE
Le décompte pour l'année 2011 montre une baisse par rapport à 2010. A l'époque, 607 bandes et 401 affrontements avaient été recensés sur le territoire français. En 2011, six décès ont été constatés à l'issue de ces rixes – contre 7 en 2010 –, et 252 blessés enregistrés – contre 196 en 2010. La quasi-totalité des affrontements ont eu lieu sur la voie publique (71,30 %), et leurs participants ont exhibé et/ou utilisé des armes dans 74,32 % des cas (contre 63,84 % en 2010).
Selon le décompte pour 2011, l'Ile-de-France demeure "la région la plus exposée avec 237 faits, soit 71,60 % des faits enregistrés". En 2010, cette proportion atteignait 77,80 %. "Les départements de l'agglomération parisienne les plus touchés ont été la Seine-Saint-Denis (41 faits) et les Hauts-de-Seine (29 faits), tandis qu'en grande couronne, le Val-d'Oise est le département le plus concerné avec 44 faits recensés."
Quatre-vingt-deux affrontements (24,77 %) ont été constatés en province. La Seine-Maritime, avec 15 faits, est le département le plus touché, suivie de l'Eure et du Haut-Rhin, avec 5 faits chacun. Douze affrontements ont été recensées outre mer : quatre sur l'île de La Réunion, trois en Guyane, devant Saint-Martin, la Nouvelle Calédonie, la Guadeloupe, la Martinique et Mayotte avec un affrontement chacun.
Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, effectue, vendredi 24 février, un déplacement dans le Val-d'Oise sur le thème des bandes, et il devrait y faire"des annonces" en matière de lutte contre "le phénomène de bandes", a-t-on indiqué jeudi soir place Beauvau.
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