La vaste opération de contrôle a été menée à une date symbolique
dans tous les grands chassés-croisés de l'été.
IL s'agissait d'une opération d'un nouveau genre (la première de l'année) et d'une envergure plutôt spectaculaire puisqu'elle était menée conjointement par la police et la gendarmerie. Vingt-huit policiers et gendarmes sur un lieu assez symbolique puisque c'est juste à la limite entre les zones police et gendarmerie. A une date symbolique dans tous les grands chassés-croisés de l'été à savoir la veille du long week-end du 15 août.
Et sur un axe symbolique du trafic routier ardennais, à savoir un axe non seulement très fréquenté par les automobilistes locaux mais aussi par les poids lourds et les étrangers des pays d'Europe du nord (principalement Belges et Néerlandais) qui partent ou reviennent de vacances. Sur réquisition du procureur de la République, comme l'expliquait hier Philippe Moronval, le nouveau directeur départemental adjoint de la Sécurité Publique, policiers et gendarmes étaient habilités cette fois à effectuer la totalité des contrôles : papiers du conducteur, du véhicule, alcoolémie, état des véhicules, ouverture des coffres, etc.
Des signaux aux usagers
Voitures et camions étaient arrêtés dans les deux sens par des binômes policier-gendarme mais pour les conducteurs qui circulaient dans le sens Charleville-Hirson, un radar mobile de la gendarmerie attendait un peu plus loin ceux qui auraient eu tendance à trop appuyer sur le champignon.
« C'est le double effet police-gendarmerie », commentait Philippe Moronval.
Pour Jean-François de Manheulle, secrétaire général de la Préfecture des Ardennes, qui s'est rendu sur place, cette synergie police-gendarmerie est importante car « elle envoie des signaux aux usagers de la route », y compris aux automobilistes étrangers.
« Ce n'est pas du matraquage », disait aussi le représentant du préfet, « mais il n'y a pas de sanction sans prévention et inversement. Et il faut que les usagers se disent que ce genre d'opérations se poursuivra ».
Pour l'anecdote, une majorité de conducteurs ont pu montrer qu'ils avaient déjà le fameux éthylotest obligatoire depuis le 1er juillet… même si le fait de ne pas l'avoir n'est pas encore amendable avant le 1er novembre prochain.
P.F.
Résultat : 140 véhicules contrôlés, 6 excès de vitesse (dont un à 147 km/h), 68 dépistages d'alcoolémie tous négatifs, 1 infraction à la législation sur les stupéfiants et 1 défaut de contrôle technique.
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