La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, s'est rendue vendredi et samedi, en toute discrétion, dans des commissariats et une brigade de gendarmerie d'Ile-de-France, - à Paris et en Essonne -, a-t-on appris samedi auprès du ministère de l'Intérieur.
"Cela a été l'occasion de rencontres et d'échanges directs entre les militaires de la gendarmerie, les fonctionnaires de la police et la ministre", a-t-on précisé au cabinet de la ministre sans autres précisions.
"Chacun a pu expliquer ce qu'il fait, évoquer ses conditions de vie et poser des questions dans la sérénité", a-t-on ajouté de même source.
Mme Alliot-Marie, selon la même source, a effectué deux "visites sur le terrain", a priori sans journalistes.
Mme Alliot-Marie, selon la même source, a effectué deux "visites sur le terrain", a priori sans journalistes.
Vendredi soir, elle s'est rendue au commissariat de police du XIXe arrondissement de Paris, en compagnie du préfet de police Michel Gaudin, puis dans celui du IIIe ainsi qu'au Sarij (service local d'investigation judiciaire) du quartier des Halles.
Samedi matin, c'est le commissariat de police et la gendarmerie de Palaiseau (Essonne), puis le commissariat des Ullis, une cité sensible dans le même département, qui oint reçu sa visite.
Dans l'après-midi, elle est enfin allée au commissariat de Montgeron toujours en Essonne, un département où ont eu lieu des violences urbaines ces derniers jours.
Dans l'après-midi, elle est enfin allée au commissariat de Montgeron toujours en Essonne, un département où ont eu lieu des violences urbaines ces derniers jours.
Ces visites se déroulent sur fond de tensions parmi les forces de l'ordre.
Les officiers de police ont manifesté jeudi leur mécontentement contre les propositions du ministère de l'Intérieur, relatives à leur passage au statut de cadre, par différentes actions allant du rassemblement au dépôt de leurs téléphones ou armes de service.
Les officiers de police ont manifesté jeudi leur mécontentement contre les propositions du ministère de l'Intérieur, relatives à leur passage au statut de cadre, par différentes actions allant du rassemblement au dépôt de leurs téléphones ou armes de service.
Ce mouvement de grogne intervenait en plein malaise chez les gendarmes de base.
Il intervenait également alors que la "grand-messe" traçant "les grandes orientations" du gouvernement en matière de sécurité que devait tenir le président Sarkozy jeudi, a été "reportée", selon des sources syndicales policières.
Les rencontres annuelles des responsables de la gendarmerie, qui devaient se tenir de lundi à mercredi à Montluçon (Allier), ont été annulées mercredi soir en raison officiellement des risques de "tension sociale" la semaine prochaine, a-t-on appris auprès de la direction de la gendarmerie.
Selon des sources syndicales policières, on a appris samedi que M. Sarkozy pourrait réunir policiers et gendarmes fin novembre, sans doute le 29, jour où doit se dérouler par ailleurs une réunion d'instances de concertation à la gendarmerie.
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