Plusieurs dizaines de retenus du centre de rétention du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) ont refusé dimanche soir de regagner leurs dortoirs, ce qui a occasionné une intervention des gendarmes mobiles, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
Environ 70 retenus selon l'un d'eux, une quarantaine selon une source officielle, ont refusé peu avant 20H00 de rentrer à l'intérieur des bâtiments.
«Hier, nous nous sommes installés dehors avec des matelas pour passer la nuit, le commandant a dit qu'il ne voulait pas qu'on dorme dehors. On a dit qu'on ne voulait pas rentrer parce que les locaux sont infects», a raconté par téléphone à l'AFP un retenu.
Des gendarmes mobiles sont intervenus vers 22H00 pour faire réintégrer leurs dortoirs aux retenus, en les «poussant» selon la préfecture, en les «frappant» selon le même retenu.
Deux d'entre eux ont été conduits à l'hôpital, l'un parce qu'il se plaignait de «maux de tête», l'autre en raison d'un «problème à l'épaule, où il avait déjà une broche», selon la préfecture.
«Ils ont réintégré le bâtiment à 3H00 avec un certificat attestant de la compatibilité de leur état de santé avec la rétention», a-t-on assuré de même source.
Environ 70 retenus selon l'un d'eux, une quarantaine selon une source officielle, ont refusé peu avant 20H00 de rentrer à l'intérieur des bâtiments.
«Hier, nous nous sommes installés dehors avec des matelas pour passer la nuit, le commandant a dit qu'il ne voulait pas qu'on dorme dehors. On a dit qu'on ne voulait pas rentrer parce que les locaux sont infects», a raconté par téléphone à l'AFP un retenu.
Des gendarmes mobiles sont intervenus vers 22H00 pour faire réintégrer leurs dortoirs aux retenus, en les «poussant» selon la préfecture, en les «frappant» selon le même retenu.
Deux d'entre eux ont été conduits à l'hôpital, l'un parce qu'il se plaignait de «maux de tête», l'autre en raison d'un «problème à l'épaule, où il avait déjà une broche», selon la préfecture.
«Ils ont réintégré le bâtiment à 3H00 avec un certificat attestant de la compatibilité de leur état de santé avec la rétention», a-t-on assuré de même source.
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