lundi 1 mars 2010

Un gendarme de la brigade motorisée de Bergerac, percuté par un motard qui a refusé de s'arrêter à un contrôle routier dimanche à Saint-Julien-d'Eymet (Dordogne), est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital, a-t-on appris lundi auprès de la gendarmerie.

Le gendarme, qui souffrait de fractures aux jambes, est décédé dans la soirée de dimanche à l'hôpital de Bergerac, a indiqué Catherine Delorme, officier de communication de la gendarmerie d'Aquitaine. Elle ne pouvait donner plus de précisions sur les raisons du décès du militaire.

Le motard ayant percuté le gendarme s'était rendu une heure après les faits pour être immédiatement placé en garde à vue.

Le gendarme de la brigade motorisée de Bergerac effectuait dimanche après-midi un contrôle routier avec un collègue sur la route départementale 933 à Saint-Julien-d'Eymet. Vers 17H00, il a fait le geste demandant à un motard de s'arrêter mais ce dernier, refusant d'obtempérer, l'a percuté avant de prendre la fuite, selon le Centre opérationnel de gendarmerie (COG).

Le conducteur de la moto, âgé de 50 ans, s'est rendu de lui-même à la gendarmerie de Bergerac une heure plus tard après avoir dans un premier temps pris contact avec les gendarmes par téléphone, selon la même source. Le militaire blessé souffrait dimanche soir de "fractures ouvertes aux membres inférieurs", selon le COG.

La brigade de recherches de Bergerac est en charge de l'enquête.

"Le Post"

Le motard a refusé de s'arrêter à un contrôle de gendarmerie à Saint-Julien-d'Eymet, en Dordogne.

En prenant la fuite, il a blessé un gendarme de la brigade motorisée de Bergerac. Le gendarme s'était placé au milieu de la voie en faisant signe au motard de s'arrêter, précise Sud-Ouest. Une injonction que n'a pas suivie le chauffard.

Ce dernier, âgé de 49 ans, a été hospitalisé à Bergerac, souffrant de plusieurs fractures ouvertes au jambes.

Le plan Epervier a été déclenché pour retrouver le chauffard.

Une heure après avoir pris la fuite, le motard s'est rendu de lui-même aux gendarmes.

Il a été placé en garde à vue. Pour sa défense, il a expliqué qu'il transportait son fils chez son ex-femme. C'est cette dernière qui l'aurait convaincu de se rendre aux autorités, ajoute Sud Ouest.

Le gendarme est décédé, dans la nuit, des suites de ses blessures.

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