Au terme d'un débat contradictoire, Maurice de Thèvenard, président du TGI de Bergerac faisant office de juge des libertés et de la détention (JLD), a placé Jean-Jacques Pee Nouque, 50 ans, ouvrier agricole à Saint-Germain-et-Mons, en détention provisoire.
Auparavant, cet homme à la vie « banal, sans histoire, nickel chrome », comme le décrivait son avocat Me Morand Monteil, venait d'être mis en examen pour homicide involontaire, avec deux circonstances aggravantes : manquement délibéré aux obligations de sécurité et délit de fuite. À moto, dimanche après-midi, à Saint-Julien d'Eymet, il a percuté Jacques Montouillout, gendarme à la brigade motorisée de Bergerac, qui effectuait un contrôle de vitesse. Ce dernier décédait peu après.
Pour ces délits auxquels il faut ajouter des infractions comme le franchissement par trois fois de la ligne blanche et l'utilisation non conforme d'une plaque d'immatriculation, il encourt dix ans de prison.
Le procureur Jean-Luc Gadaud, qui avait requis le mandat de dépôt, précisait entre autres vouloir ainsi protéger la sérénité de l'enquête dans cette affaire douloureuse où, ironie du sort, l'homme mis en examen et la veuve du gendarme vivent dans le même village. « Éviter aussi qu'il n'échappe à ses responsabilités et y compris le protéger contre lui-même. » Un expert a été désigné pour déterminer les circonstances exactes du drame, et notamment la vitesse à laquelle roulait le motocycliste. Lui-même l'aurait estimée à 120 kilomètres/heure.
« Il ne faut pas croire qu'une telle décision nous réjouisse, commentait un officier de gendarmerie, mais au-delà de la fraternité d'armes que nous avions avec Jacques qui était vraiment un gars super, il faut vraiment rappeler qu'il n'y a pas de contrôle de routine et que nous avons de plus en plus de refus d'obtempérer. »
Auparavant, cet homme à la vie « banal, sans histoire, nickel chrome », comme le décrivait son avocat Me Morand Monteil, venait d'être mis en examen pour homicide involontaire, avec deux circonstances aggravantes : manquement délibéré aux obligations de sécurité et délit de fuite. À moto, dimanche après-midi, à Saint-Julien d'Eymet, il a percuté Jacques Montouillout, gendarme à la brigade motorisée de Bergerac, qui effectuait un contrôle de vitesse. Ce dernier décédait peu après.
Pour ces délits auxquels il faut ajouter des infractions comme le franchissement par trois fois de la ligne blanche et l'utilisation non conforme d'une plaque d'immatriculation, il encourt dix ans de prison.
Le procureur Jean-Luc Gadaud, qui avait requis le mandat de dépôt, précisait entre autres vouloir ainsi protéger la sérénité de l'enquête dans cette affaire douloureuse où, ironie du sort, l'homme mis en examen et la veuve du gendarme vivent dans le même village. « Éviter aussi qu'il n'échappe à ses responsabilités et y compris le protéger contre lui-même. » Un expert a été désigné pour déterminer les circonstances exactes du drame, et notamment la vitesse à laquelle roulait le motocycliste. Lui-même l'aurait estimée à 120 kilomètres/heure.
« Il ne faut pas croire qu'une telle décision nous réjouisse, commentait un officier de gendarmerie, mais au-delà de la fraternité d'armes que nous avions avec Jacques qui était vraiment un gars super, il faut vraiment rappeler qu'il n'y a pas de contrôle de routine et que nous avons de plus en plus de refus d'obtempérer. »
Les honneurs militaires seront rendus à Jacques Montouillout, demain à 10 heures à la gendarmerie de Périgueux, en présence notamment du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux et du secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens Combattants Hubert Falco. Des médailles devraient lui être remises à titre posthume. La cérémonie religieuse se tiendra à la cathédrale Saint-Front à partir de 14 h 30.
Auteur : Christine Lamaison.
La SNAAG présente à la famille et aux proches ses condoléances les plus attristées
et partage la terrible douleur ressentie par toutes les personnes qui entourent ce deuil.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire